Patrimoine

L'église Saint Jean-Baptiste 

Il ne reste rien de la première église construite au 10e siècle qui se situait le long de la D12 à proximité de la croix blanche. 
 
Cependant, vous pourrez apercevoir, l’église Saint Jean-Baptiste et sa statue de la Vierge à l’enfant. Comme d’autres églises de la région, celle-ci a été fortifiée entre le 14e et le 16e siècles, et a servi au refuge au cours des guerres de Religion, lors du passage de Montgomery.
 
On peut par exemple distinguer au-dessus du portail nord, trois corbeaux de pierre qui semblent avoir servi de support à un hourdi. Deux chapelles ont été ajoutées à la nef au 19e siècle, la nef est suivie d’un chœur polygonal, dont elle est séparée par un arc triomphal en tiers-point. Une tourelle d’escalier polygonale s’insère dans l’angle du contrefort nord-est du clocher. Percé dans la face nord du clocher, le portail a été réaménagé au 17e siècle. 
  
L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 29 avril 1969.

 

Eglise Saint-Jean Baptiste


Le lavoir des Tucs 

Longtemps oublié par la population Saint-Jeannaise, le lavoir des Tucs de Saint-Jean-de-Marsacq est en phase de retrouver son identité. En effet, l'association "Marsacq Mémoire et Patrimoine d'Auts Còps à Doman" créée en 2021, s'attelle à le remettre en état. Beaucoup de travail, car la nature ayant repris ses droits, le lavoir s'est retrouvé sous plus d'un mètre de vase et de végétation, ne laissant plus apparaître que le haut des pierres de lavage. 

Témoin des grands et petits moments de notre village, le lavoir est un lieu éminemment social. C'est l'endroit où les femmes se retrouvaient et où l'on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voire de la région.

Après la restauration du bassin, la charpente sera bientôt mise en place, ce qui redonnera toute la splendeur à ce lavoir.
 
Aujourd'hui, le but de l'association est de restaurer cet endroit mythique pour en faire un lieu de visite et ainsi sauvegarder la mémoire du village.
 


L'Adour

L'Adour est un fleuve du bassin aquitain, classé site Natura 2000. Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, comportant une grande diversité de faune et de flore.
 
Avec une longueur d’environ 4,4 kilomètres, le long de la commune de Saint-Jean, l'Adour prend sa source dans les hauts massifs des Pyrénées centrales, plus précisément dans le massif du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet, avant de se jeter dans l'océan Atlantique entre Tarnos sur sa rive droite et Anglet sur sa rive gauche.
 
Le terme "Adour" trouve son origine dans la langue gasconne, où il signifie "source" ou "cours d'eau".
 
Autrefois, l'Adour était un important axe de transport de marchandises utilisé par les galupes (gabarres landaises). Ce système permettait d'acheminer la production de l'intérieur du Sud-ouest, notamment les vins des vignobles gascons, jusqu'au XXe siècle.
 
De nos jours, l'Adour joue toujours un rôle économique en facilitant l'exportation de certaines productions locales, telles que le maïs. Cela témoigne de la continuité de l'utilisation du fleuve comme voie de transport et de commerce dans la région.
 

Le tumulus

Un tumulus, également appelé tertre, est une élévation de terre et de pierre qui était construite à l'époque préhistorique au-dessus de certaines sépultures. Le dernier tumulus connu à Saint-Jean-de-Marsacq fait partie d'une douzaine de tumulus répertoriés dans la région.
 
Il est témoin de l'occupation du territoire, il y a environ 7 siècles avant notre ère, par des populations nomades qui pratiquaient la transhumance. Ces dernières venaient dans les pâturages landais pendant l'hiver avant de remonter en montagne pendant l’été.
 
Au cours du XXe siècle, sept tumulus ont été fouillés et détruits à Saubrigues et Saint-Martin-de-Hinx, dont quatre à Saint-Jean-de-Marsacq.
 
Vous pouvez encore trouver des tumulus à proximité de Saint-Jean-de-Marsacq, notamment à Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saint-Geours-de-Maremne, ainsi que dans d'autres endroits légèrement plus loin comme à Peyrehorade ou Orthevielle. Ces sites préservés sont des témoignages précieux de l’histoire ancienne de la région et offrent aux visiteurs une occasion unique de découvrir le passé préhistorique de ces lieux.

La fontaine de Peyrous

La fontaine dite du « Peyroux » est située sur la propriété familiale de la famille Gabarrus. Son eau, depuis des temps immémoriaux, était considérée par les connaisseurs du cru, comme la meilleure de la contrée.
 
C'était une halte quand le commerce sur l'Adour était florissant. Des générations sont venues, essentiellement les femmes et les enfants, pour se désaltérer et s'approvisionner de cette eau si limpide, si fraîche. Au moment des foins, et des fortes chaleurs, quand la journée se passait à la Barthe, il fallait de l'eau.
 
C'est ici que se remplissaient gourdes, bouteilles et bonbonnes. Cette fontaine avait ce côté sacré des lieux qui inspirent le respect, et qui nécessitent le silence. On y venait lentement comme pour ne pas déranger, et aussi pour apprécier cette atmosphère qui préserve de la chaleur du dehors. Le "Peyroux" était un sanctuaire de fraîcheur. 
 

Chansonnette populaire gasconne :

Anem lèu hilhòta dinc a la hont, 
L'aiga qu'es frescòta,non s'i cau hidar, 
S'i cades, beròia hilhòta, que't daré la man.

Ci-dessous la version française :

"Allons prestement fillette à la fontaine.
L'eau y est fraîche et il vaut mieux s'en méfier.
Si tu y tombais, jolie fillette, je te tiendrais la main." 


La forêt Saint-Jeannaise

La forêt Saint-Jeannaise abrite une biodiversité riche et précieuse, comprenant environ 140 hectares de résineux et une quinzaine d'hectares de feuillus. Faisant partie des forêts du Sud-ouest, qui constituait à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe, l'ensemble forestier le plus prodigieux du pays avec 1 182 000 hectares de forêts de Pins maritime. 
 
La gestion de cette forêt est assurée exclusivement par la commune, bien qu’encadrée et aidée par le plan de gestion, la commune gère elle-même les dépenses d’exploitation et d’entretien. Ce plan garantit une gestion durable qui respecte l'équilibre de la faune et de la flore. Cette approche vise à éviter la surexploitation de l'écosystème, à la préserver des changements climatiques, des maladies, des incendies, tempêtes et autres menaces.
 
De leur naissance à l’âge de la maturité où ils seront coupés, les arbres sont au cœur de toutes les attentions. Pour s’épanouir, les semis, ou jeunes pousses, ont besoin d’eau, de lumière et d’espace.
 
Tout au long de la vie d’un peuplement, les forestiers procèdent à diverses opérations sylvicoles pour assurer aux jeunes arbres une croissance harmonieuse.
Des coupes dites "d’éclaircie", "d’amélioration" ou encore de "régénération" permettent aux espèces de bénéficier de l’espace nécessaire et d’un apport en lumière suffisante. Un reboisement est nécessaire au bout d’un certain temps, en broyant les souches existantes, pour améliorer la plantation des jeunes pins. La préservation de la nature est garantie grâce à une surveillance régulière du comportement de la forêt, qui permet de reporter les coupes si nécessaires.
 
Depuis 1980, la commune adhère à la DFCI (Défense de la Forêt Contre l'Incendie). Nous aménageons et entretenons un réseau de pistes, fossés et point d’eau, pour débroussailler les parcelles, afin de limiter la propagation et la puissance du feu, indispensable à la prévention des incendies de forêt.